29 janvier 2007
Ce n'est pas parce-qu'on ne voit rien qu'il n'y a rien à voir
Brouillard
assez dense sur la plage de Chaucre, sur la côte nord-ouest d'Oléron.
Froid de canard aussi. On marche d'un bon pas, emmitouflés dans nos
doudounes et nos écharpes (j'apprécie particulièrement mon nouveau
pelage déniché aux soldes). On distingue la mer, mais pas le large.
Tout semble noyé dans un noir et blanc tristounet. Et pourtant le
pêcheur a installé ses deux cannes. Il ne bouge pas. L'homme s'est-il
transformé en glaçon, figé qu'il est dans la même position ? Même pas,
on a droit à un "b'jour" marmonné. C'est dur d'articuler par un froid
pareil.
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